Le réseau de franchise des grandes ou moyennes enseignes constitue une solution idéale pour intégrer le secteur de l’entreprenariat. La création d’une telle entité est plus sécurisée dans la mesure où tout se fait sous l’assistance du franchiseur.

Les analyses préalables

La décision de devenir son propre patron et de créer une franchise est d’une importance majeure, d’où la nécessité de définir sa motivation. Pour ce faire, un bilan personnel est requis, à réaliser soi-même ou par d’autres institutions spécialisées (APCE ou Agence pour la création d'entreprises., CCI ou Chambres de commerce et d'industrie, Pôle emploi ou autres). De nombreuses questions permettent de remettre en cause sa motivation. Un entrepreneur est prêt à devenir franchisé dans la mesure où ce dernier possède les compétences techniques requises, en plus d’être un bon manager d’équipe. Avoir la fibre commerciale pour une prospection réussie est également de rigueur, ainsi qu’une grande autonomie. Ce bilan permet à l’entrepreneur de cerner ses atouts et ses faiblesses, et de mieux se recentrer sur ses motivations, de manière à pouvoir planifier une formation en complément de ses compétences. Pour plus d’informations, certains sites, comme ac-franchise.com, peuvent être visités.
Une fois cette étape franchie, le choix du futur secteur d’activité est déterminant. De nombreuses enseignes proposent ce mode de création de filiale, et certains domaines nécessitent une compétence spécifique (coiffure et esthétique par exemple). Certains sont plutôt axés vers les prestations de services, tandis que d’autres sont plus orientés vers la vente de produits. Les compétences passées, s’ajoutant aux aspirations présentes, constituent les meilleures armes pour faire face au choix. En parallèle, les moyens financiers sont à revoir car la concrétisation du projet en dépend. Les conseils avisés de son banquier peuvent être considérés également.
L’étude de marché est l’étape suivante, une fois les moyens financiers bien estimés et le secteur d’activité choisi. Cette analyse représente l’ébauche du projet, avec déjà une image du local. À l’issue de cette étape, l’intéressé doit prendre contact avec les franchiseurs en vue. Les critères de choix sont nombreux, entre autres, le concept concurrentiel, les produits, la rentabilité, la formation, l’accompagnement et les perspectives d’avenir.

Le montage du projet

Ce projet requiert la mise en place d’un budget prévisionnel établi avec un conseiller juridique et un comptable. Ce document tient en compte tous les éléments de l’étude de marché, ainsi que les données comptables fournies par le franchiseur. Les données doivent être aussi détaillées qui possibles, en termes de fonds d’investissements et de roulement, et ce sur 3 ans.
Après le budget, l’intéressé doit trouver un financement, sur cette base. De nombreux systèmes peuvent être exploités, pour ne citer que les prêts d’honneur, la caution, l’aide de Pôle emploi, ou encore l’exonération de charge. Une fois que ces sources sont épuisées, le porteur de projet peut passer à la banque. Sinon, certains franchiseurs proposent aussi un système de parrainage.

La création à proprement parler de la franchise

La recherche du local doit être faite avant l’établissement du budget, mais la finalisation de l’achat ou du bail de location est à concrétiser en début du projet. Par la suite, l’entrepreneur doit choisir son statut juridique, SARL (société à responsabilité limitée), SA (société anonyme), EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), SNC (société en nom collectif), SAS (société par actions simplifiée) ou SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle). L’accord de franchise peut être signé, en tant que contrat commercial prenant en compte les jurisprudences. À partir de ce moment, l’entreprise est prête pour le lancement, avec l’accompagnement du franchiseur.